Rapport du stage :ONEP
Introduction
Selon l’organisation
mondiale de la santé –OMS- (normes internationales pour l’eau de boisson
-1979), l’eau destinée à la consommation humaine ne doit pas contenir en
quantités dangereuses ni substances chimiques ni germes nocifs pour la santé
.En outre, elle être agréable à boire que les circonstances le permettrent .La
fraîcheur, l’absence de turbidité, de coloration parasites et de goût ou
d’odeurs désagréables sont autant de qualités exigées d’une eau d’approvisionnement public.
L’emplacement, la construction l’exploitation et surveillance d’un système
d’alimentation en eau –avec son réservoir et son réseau de distribution
–doivent être de nature à exclure tout risque de pollution .A partir de cette
définition, quelques points importants pour la gestion de la qualité de l’eau
peuvent être dégagés :
v La surveillances du système d’approvisionnement en eau ( de la production
au robinet du consommateur ) va comporter 2 volets qui se complètent , l’enquête sanitaire et les
prélèvements des échantillons et leur
analyses pour apprécier la qualité des eaux dans le temps et dans l’espaces .
v La qualité physico-chimique et bactériologique de l’eau ne doit faire
courir au consommateur aucun risque pour
la santé .D’où l’importance de disposer de normes de référence pour évaluer si
une eau peut être destinée Ã
l’approvisionnement en eau potable ou non.
v Les paramètres organoleptiques perceptibles aux sens constituent
généralement la base d’appréciation de la qualité des eaux pour le consommateur
qui peut accepter ou rejeter l’eau .Bien entendu, cette appréciation est propre
à chaque consommateur
Partie 1 : Aperçu sur l'organisme accueillent
A
.Présentation de l' ONEP
1. Historique
L’ONEP: Office
national de l'eau potable crée en 1972, est un établissement public à caractère
industriel et commercial, dote de la personnalité civile et de I'autonomie
financière, place sous la tutelle du Ministère de 1'Equipement.
Ses missions
principales vont de la planification de I'approvisionnement en eau potable
jusqu'a sa distribution en passant par la phases de 1'etude, conception,
réalisation, gestion à l’exploitation des unités de production et de
distribution et du contrôles de la qualité des eaux jusqu'a la protection de la
ressource
2.
Principales activités de l’ONEP
Le contrôle de la qualité de l'eau produite et
distribuée par l'Office National de l'Eau Potable est assuré par un Laboratoire
Central et par un réseau de 52 laboratoires décentralisés répartis sur
l'ensemble du Royaume.
Dans le cadre du contrôle et de la surveillance de
la qualité des eaux utilisées ou susceptibles de l'être pour l'alimentation en
eau potable, I'ONEP dispose d'un réseau de plus de 900 captages
d'échantillonnage couvrant les principaux bassins hydrographiques du Royaume
(Sebou, Oum Errabia, Moulouya, etc...). Ce réseau de surveillance permet Ã
l'office :
D'évaluer l'état de la qualité des ressources en
eau utilisées pour la production d'eau potable.
D'alerter les pouvoirs publics sur les risques
éventuels de la pollution et sur son impact sur l'approvisionnement en eau
potable.
Ainsi en 1996, plus de 1 600 points de prélèvement
ont été contrôlés. Le réseau de laboratoires s'intéresse aussi au contrôle de
la pollution, aux campagnes de caractérisation des eaux usées urbaines, aux
études et recherche appliquée et apporte
l'assistance et le conseil technique en cas de besoin.
Le Laboratoire Central de I ' ONEP participe
également à l'effort législatif et réglementaire dans le domaine de l'eau et de
l'environnement.
3.
Objectifs de L’ONEP
PLANIFIER
L'approvisionnement en eau potable du Royaume et la programmation des projets.
ETUDIER
L'approvisionnement en eau
potable et assurer 1'execution des travaux des unités de production et de distribution
GÉRER
La production d’eau potable et assurer la
distribution pour le compte des communes qui le souhaitent.
CONTROLER
La qualité des eaux produites et distribues et la
pollution des eaux susceptibles d'être utilisées pour l’alimentation humaine.
ASSISTER
En mature de surveillance de la qualité de I'eau.
PARTICIPER
Aux études, en liaison avec les ministère
intéressants, des projets de textes législatifs et réglementaires nécessaires Ã
l'accomplissement de sa mission
4.
Surveillance
La surveillance concerne le réseau
d'approvisionnement public en eau potable tout entier, de la prise d'eau brute
jusqu'aux points de livraison aux consommateurs en passant par les ouvrages et
les produits de traitement. Cette surveillance destinée à protéger la santé du
consommateur est basée sur des Normes et règlements nationaux en vigueur
régissant la qualité de l'eau potable avec recours, au besoin, aux Directives
Internationales. Elle a concerné en 1996 :
293 centres.
2825 points de prélèvement.
598 ressources souterraines
contrôlées.
55 ressources superficielles.
39 stations de traitement et
de dessalement.
Notons qu'entre 1987 et 1996 l 'activité analytique
du laboratoire a plus que quadruplé.
5.
Assainissement :
Caractérisation qualitatives et
quantitatives des eaux usées en collaboration avec la direction générale
locale, participation au projet de développement du secteur de L'assainissement
Al' ONEP dans le cadre de coopération allemande de ( GTZ) suivie des performance de station d
épuration.
L' ONEP est impliquée dans les problèmes
d'assainissement liquide ; compte tenu de l'impact négatif des rejets des eaux
usés urbaines et industrielles sur les ressources en eau .45 études
d'assainissement ont été achevés en 1996 dans le cadre de schéma national
d'assainissement liquide.
1. Transport des
échantillons :
Le transport joue
un rôle très important pour que les échantillons ne soient jamais contaminés et pour la
conservation de la qualité bactériologique de l'échantillon. C’est pour quoi le transport doit
être effectué le plus rapidement possible après le prélèvement où il ne faut pas
que l'échantillon dépasse 6 à 8h hors de laboratoire et dans des glacières de
température comprise entre 4°C
et 10°C .
Les analyses Bactériologiques des échantillons des eaux
prélevés de robinet, de puits, d’un cours d’eau, aux griffons des sources. dans
des conditions stérile par des récipients aussi stérile, et conservation et
stockés à une température comprise entrte 0° et 4°C 8 heures au maximum pour
les eaux traitées et 18 heures pour les eaux brutes. Les points de captages
sont situés à Kénitra, souk Larbaa, Sidi Slimane, Sidi Ahya etc.(voir chapitre
analyses Bactériologiques).
Les techniques d'analyses de l'eau
sont basées sur des principes de mesure physiques (conductivimétrie,
néphélométrie, etc), chimiques (dosages acide-base, oxydo-réduction et
complexométrie) et et physico-chimiques ( colorimétrie, spectrométrie
d'absorption atomique, etc.).
Parmi les principales techniques d'analyses physico-chimiques
utilisées pour la caractérisation des eaux figurent la néphélométrie, la
conductivimétrie, la volumétrie, la spectrophotométrie atomique et moléculaire,
la potentiométrie et la chromatographie. (voir chapitre analyses
phisico-chimique).
Les personnels du laboratoire Ain Sbaâ
sont : un chef de service monsieur RHIDOUANI Abd eljalil, et trois techniciens: «Mr
Mohammed MAAROUFI, Mr Abd essalam EL ALAM, Mme. Fatima KHALES».
Les techniciens s’occupent de prélèvement des
échantillons de points de captage et faire les analyses dans le
laboratoire.
Le laboratoire est doté d'un équipement moderne
qui lui permet de procéder à la détermination de plus de 200 paramètres qui
sont répartis sur 14 types de bulletins d'analyses
selon l'objectif du contrôle. Ces déterminations
sont réalisées sur des échantillons d’eaux.
Salle de bactériologie
|
|
Matériels
utilisés
|
Rôle
|
Etuves à 170°C
|
Stérilisation sèche
|
- Autoclave (Plbar, T°120°c)
|
Stérilisation humide
|
3 Incubateurs
réglés à des :
T° (
|
Incubations des germes
|
Pompe à vide
électrique à 3
postes et des
pompes à vide
manuelles
|
Utilisée pour l'analyse des
eaux traitée par la méthode de la membrane filtrante
|
1 Distillateur
et 1 bidistillateur
|
Récupération de l'eau
distillée
|
1 Réfrigérateur
|
Conservation des produits et
les échantillon
|
-Filtre
millipore
|
Récupération d'une eau distillée filtrée
|
- les stérifils
|
Filtration des germes
|
- Tubes d’essais
|
Contenants des milieux de
culture qui favorisent la croissance bactérienne (pour les eaux brutes)
|
- Boites de
pétri
|
Contenants des milieux de
culture qui favorisent la croissance bactérienne (pour les eaux traitée)
|
Salle de chimie
|
|
Matériels utilisés
|
Rôle
|
- 1 PH mètre de
laboratoire et
des PH mètre
portatifs.
|
Mesure
de PH
|
- 1 Turbidimètre
|
Mesure
de la turbidité
|
- 1
Conductimètre de laboratoire
et des
conductimètres portatifs
|
Mesure
de la conductivité
|
- 5 Burettes
spéciales
|
Titrage
|
-
Spectrophotomètre UV-1201V.
|
La
mesure de l'absorbance
|
- Colonne de
réduction
|
La
réduction des nitrates, des
nitrites
|
- 1 Balance mono
plateau et
une balance de
précision
|
Pour
peser des quantités
exactes
des produits
chimiques
|
- Bain-marie à 6
postes
|
Pour
chauffage sans qu'il est
évaporation
|
- Plaque
chauffante.
|
Pour chauffer
|
- Pipettes
|
Pour
effectuer les analyses
chimiques
|
- Eprouvettes
|
|
- Entonnoirs
|
|
- Erlenmeyers
|
|
- Fioles jaugés
|
|
- Ballons et
béchers
|
- Stérilisation
des matériels utilisés :
Avant l'usage du matériel de laboratoire ; Il faut
les laver et stériliser selon les méthodes suivantes :
- Stérilisation
des flacons en verre :
ØLes eaux traitées:
Les flacons destinés au prélèvement des eaux
traitées doivent être lavés et rincés avec l'eau désilée et après leurs
sèchement, Il faut ajouter 1 ml d'une solution N/50 d'hyposulfite de sodium par
litre de volume de flacon.
Les flacons sont par suite stérilisés (après les
boucher avec le coton et envelopper leurs cols et leurs bouchons avec le papier
kraft) à l'étuve à : 160°C
pendant 1h (étuve avec soufflerie) ou 170°C pendant 2h (étuve sans soufflerie).
ØLes eaux non traitées ou brutes :
Idem sauf qu'il ne faut pas ajouter 1ml de la
solution d'hyposulfite de sodium.
N.B : le rôle de la solution d'hyposulfite c'est
qu'elle élimine le chlore résiduel dans les eaux traitées.
- Stérilisation
des stérifils :
Il faut toujours bien les laver et rincer avec
l'eau désilée et après leurs sèchement dans la poupinelle de T°=160°C, Il faut
les couvrir avec le papier kraft, puis on les dépose dans l'autoclave (
P=1bar,T°=120°C ) pendant 15min.
- Stérilisation
de la verrerie:
Comme toujours, Il faut les laver et rincer avec
l'eau désilée, et leur sèchement finale se fait dans l'étuve de T°=60°C
Le prélèvement exige une attention pour éliminer
toute infection qui peut fausser les résultats des analyses. Il y'a plusieurs
points de prélèvements : prélèvement de robinet, d'un cours d'eau, d'un lac, réservoir,
puits...etc.
Avant chaque prélèvement, Il faut prendre les
paramètres sur place qui sont :
-
la température
-
le chlore résiduel
-
le pH
-
la turbidité
-
la conductivité
i.
Prélèvement à robinet :
Avant de procéder le prélèvement proprement dit :
Enlever les
brise-jet et tuyaux de caoutchouc adapter au robinet choisi, débarrasser
celui-ci le cas échéant des concrétions calcaires qui ont pu s'y déposer.
Se laver très soigneusement les mains et avant
bras avec des produits désinfectants, les rincer abondamment avec de l'eau.
Flamber le
robinet pendant au moins 1 minute, en utilisant de préférence une lampe Ã
souder portative au gaz butane.
Ouvrir le
robinet et laisser couler 3 â 5 minutes avant de faire le prélèvement .durant
cette attente, et durant le prélèvement il est utile qu'un assistant maintient
la lampe à souder allumée, un peu au-dessus de robinet ; l'opérateur dans ses
manipulations, pourra l'utiliser comme un bec bunsen au laboratoire.
Déchirer le papier enveloppant le col et le
bouchon.
Retirer le
bouchon et la longuette de l'ouverture du flacon. Saisir le méplat du bouchon
par le petit doit replier de la main gauche en maintenant le rodage prés de la
flamme, ainsi que le col du flacon, durant tout le prélèvement.
Flamber rapidement le bord du goulot, remplir du
flacon 2/3, flamber à nouveau rapidement le bord du goulot et le rodage du
bouchon qu'il faut le remettre, prélèvement terminé, inscrire sur le flacon les
indications nécessaires à son identification.
ii.
Prélèvement dans un cours d'eau :
ce prélèvement s'effectuer de la manière suivante
: le flacon étant tenu par le fond en position renversée, l'immerger
complètement puis le retourner jusqu'à ce que l'ouverture soit légèrement plus
haute que le fond est dirigé dans le sens opposé au courant. Si l'eau est
immobile l'opérateur créera un courant artificiel en déplaçant le flacon
horizontalement, ouverture en avant.
Partie 2 : les analyses
effectuées au laboratoire de Ain Sbaâ
Le Laboratoire
Central procède dans le cadre du contrôle des eaux potables aux 3 types
d'analyses définis par la norme marocaine relative au contrôle et à la
surveillance des réseaux d'approvisionnement public en eau (NM 03-7-002) selon
la nature du point d'eau à contrôler et faisant l'objet de limites de qualité.
A.
Analyses bactériologiques
L'eau ne doit
contenir ni microbes, ni bactéries pathogènes, ni virus qui pourraient
entraîner une contamination biologique et être la cause d'une épidémie.
Le dénombrement bactérien consiste Ã
rechercher des bactéries aérobies, c'est-à -dire se développant en présence
d'oxygène. Cette analyse est surtout significative pour l'étude de la
protection des nappes phréatiques.
Ø À 37 degrés, en 24 heures, on isole
les bactéries vivant chez l'homme et les animaux à sang chaud. Nombre guide :
10/ml, pas de concentration maximale.
Ø À 20-22 degrés, en 72 heures, on
isole les bactéries du milieu naturel. Nombre guide : 100/ml.
o
Coliformes totaux et fécaux (Concentration maximale : 0)
o
Streptocoques fécaux (Concentration maximale : 0)
o
Clostridium sulfuto-réducteurs (Concentration maximale : 0)
o
Staphylocoques pathogènes (Concentration maximale : 0)
La présence de coliformes fécaux ou de
streptocoques fécaux indique une contamination de l'eau par des matières
fécales. La présence d'autres coliformes, de clostridium ou de staphylocoques
laisse supposer une contamination de ce type. Dans les deux cas, des mesures
doivent être prises pour interdire la consommation de l'eau ou en assurer le
traitement.
Cas d'eau traitée
1. cas d’eau
traitée
a. Méthode des membranes
filtrantes
Principe:
- faire passer 100 ml d'eau sur une membrane
calibrée i 0,45 p. (pores de taille inférieure i la tale des plus petites
bactéries), qui retient toutes Ies bactéries
- mise en contact avec un milieu nutritif ;
- incubation pendant 14 heures i 44,5 °C ,37 °C
-comptage des colonies qui se sent développes.
i. méthode
de numération de gammes coliformes totaux et coliforme fécaux:
Définitions:
-Coliformes totaux : les bactéries en
bâtonnets, non sporogones, grain négatif, oxydase négative, aérobics ou
anaérobies facultatifs capables de croître en présence de sets biliaires ou
attires agents de surface ayant des propriétés inhibitrices de croissance
analogue et capable de fermenter de lactose avec production et de gaz en 48+ ou
– 3h a la température de 37°C
+ ou - 1°C
-Coliformes fécaux : Les bactéries ayant les même propriétés à 44°C + 0,5°C que les bactéries
coliformes totaux
- test présomptif:
-Faire sécher à l'étuve a37°C la surface du milieu
tergetol-7 la boite de pétri ouverte, le milieu vers le bas.
Milieu de culture : TERGITOL-7-TTC
- Ensemencement
-Placer aseptiquement la membrane filtrante
stérile sur le disque poreux de stériphil.
- L'ensemble est serré et raccorde à une pompe a
vide.
- Agiter vigoureusement 1'echantillon 25 fois puis
verser 100 ml de 1'echantillon dans le stériphil et tout au près de la flamme
pour éviter toute infection de 1'echantillon.
-filtration de 1'echantillon à l'aide de la pompe
vide.
- Prendre la membrane avec une pince flambée en la
saisissant par son bord extrême. La placer sur le milieu de culture qui était
en contact avec l'eau vers le haut.
-Incubation
Incuber le boite de pétri en position renversée a
37°C+i °C pour les coliformes totaux et a 44°C pour les coliformes fécaux pendant 24h-48h
suivant le degré de pollution de 1'echantillon.
-Lecture de résultats
Line première lecture est effectuée après 24h
d'incubation. -Examiner lea colonies jaune avec halos jaune sir la membrane.
- Test confirmatif
Milieux de culture :milieu de vert brillant.
-Incubation
-coliforme
es totaux:Incubation &371C pendant 48 h
-coliformes
fécaux: Incubation a44°C pendant 24h.
Lecture des résultas
- Examiner les halos clans la cloche de gélose
sous-jacente à la membrane.
- La fermentation de lactose provoque la formation
d'un halo jaune.
De manière générale, Ies colonies jaunes au jaune
orange avec halo jaune sont présumées coliformes.
ii. Méthode de numération des streptocoques
Définition
Ies streptocoques est I'ensemble des bactéries
Gram positif, sphériques ou ovoïdes format des chaînettes est capable de se
développer en présence de 1'azide de sodium d.37°C pendant 48h d'incubation et
dans un bouillon glucose additionne de 1'azide de sodium et de l'éthyle violet
a 37°C
pendant 24 -48b d'incubation.
- Test présomptif
Il se fait de la même manière que les coliformes
totaux et fécaux.
Le milieu nutritif utilise : le slanetz.
-L'incubation
Se fait dans l'étuve de 37°C pendant 48h -lecture des
résultats
Compter toutes les colonies rouges, volettes ou
roses, visibles sur la boite, résultant de la réduction du TTC par Ies
streptocoques fécaux.
- Test confirmatif
Milieux de culture :- milieu de litsky.
-Ensemencement
Les colonies des streptocoques fécaux présumes
sont confirmées dons le milieu de litsky.
repiquer a l'aide d'une anse stérile jusqu'it 5
colonies caractéristiques, chacune dons un tube contenant le milieu de Iitsky.
-Incubation
Incuber a 37° + ou –1°C pendant24 – 48k -Lecture
des résultats
L'apparition d'un trouble microbien confine la
présence d'un streptocoque fécal. la culture, avec le temps, s'agglomère an
fond du tube en fixant le colorant et en formant une pastille violette de
signification identique.
-Expression des résultats
Les résultats sont exprimes par la formate
suivante :
Streptocoques fécaux/100 ml = A/B x 100/F
OÙ A=nombre
total de colonies streptocoques caractéristiques (Confirmées et identiques)
comptées sur toutes les Membranes.
B=1a somme des quantités d'eau filtrées en ml.
F=facteur de dilution.
iii. Methodes de numération des germes aérobies et
Anaerobies facultatifs.
Cette recherche est réalisée a travers des milieux
de culture sélectifs, ce denier sent des milieux complets additionnes d'un
inhibiteur de croissance pour la flore sauf le germe en question.
Mode opératoire :
-Faire fondre au bain-marie bouillant le nombre
nécessaire de tubes de gélose de dénombrement.
-Ramener les tubes à la température de 45°C contr8lee an thermomètre,
et les maintenir a cake température dans un bain-marie. --Ces tubes peuvent
être conserves a cette température 3heures au maximum.
-Ensemencement
Après 1'agitation de flacon contenant
l’échantillon d'eau par retournement, /Mires de la flamme et en utilisant une
pépite, placer 1 ml de 1'echantillon dans une boite de p€tri et verser la
gélose fondue sur l'échantillon puis bien remuer et laisser se gélifier.
Faire 3 essais par échantillon. Incubation
Se fait dans l'étuve de 37°C pendant 24h.
-Lecture des résultats
Ne pas prendre en considération les boites ayant
des colonies diffuses ou en nappe.
Les chaînes de colonies seront comptées pour une
colonie.
La lecture sera faite sur les boites contenant :
30 colonies an moins si possible,
300 colonies an plus.
2. cas d'eau
brute
La méthode dite MPN consiste 3 ensemencer des
séries de tubes avec un volume donne de 1'echantillon ou de ses dilutions.
a. méthode de numération de germes coliformes
totaux et coliformes
- Milieux
de culture :-Milieux au lauryl de concentration double.
- Milieux au
lauryl de concentration simple
- Test présomptif
-3 tubes de concentration double.
-6 tubes de concentration simple.
-Agiter plusieurs fois l'échantillon.
-Repartir 10 ml de l'eau examiner dans 3 tubes de
milieu double.
-Repartir 1 ml de 1'eau a examiner clans 3 tubes
de milieu simple. -Repartir 0,1 ml de l'échantillon dans 3 tubes de milieu
simple. Incubation
Incuber à 37 + ou – 1° pendant 48h.
Lecture des résultats
Les tubes positifs sont caractérises par un
développement bactérien important et un dégagement de gaz, ceci apparaît sous
forme d'un trouble du milieu et d'un déplacement de cloche a gaz d'au moins
1/10 de son volume.
- Test confirmatif
Milieux de culture :-milieu de vers brillant pour
les coliformes totaux.
-milieu EC -
medium pour les conforme es fécaux
Ensemencement
-Agiter avec précaution les tubes positifs du test
présomptif
-Avec une pipette de pasteur stérile transférer
une population bactérienne prélevée des tubes positifs dans les tubes de
bouillon lactose bilié an vert brillant pour les coliformes totaux et clans des
tubes contenant le milieu de EC -medium pour les coliformes totaux.
- Agité doucement les tubes inocules.
Incubation
-conforme es totaux: Incubation 1137 + ou -1 °
pendant 48h.
-coliformes fécaux: Incubation a 44° + ou -1° pendant
24 h. Lecture des résultats
- Les tubes positifs sont caractérises par un
développement bactérien important et un dégagement de gaz, ceci apparaît sous
forme d'un trouble du milieu et d'un déplacement de cloche z gaz d'au moire
1/10 de son volume. Cela indique la présence des coliformes totaux.
L'apparition d'un trouble microbien continue la
présence des coliformes fécaux.
Donc le test confirmatif se fait pour la
distinction entre les coliformes fécaux et les coliformes totaux.
-Repartir 1 ml de l'eau à examiner data 3 tubes de
milieu simple. -Repartir 0,1 ml de I'échantillon dans 3 tubes de milieu simple.
Incubation
Incuber a 37 + ou - 1° pendant 48h.
Lecture
des résultats
Les tubes positifs sont caractérisés par un
développement bactérien important at un dégagement de gaz, ceci apparaît sous
forme d'un trouble du milieu et d'un déplacement de cloche it gaz d'au moins
1/10 de son volume.
- Test confirmatif
Milieux de culture :-milieu de vert brillant pour
les coliformes totaux.
- milieu EC -medium pour les coliformes fécaux
Ensemencement
-Agiter avec précaution les tubes positifs du test
présomptif.
-Avec une pipette de pasteur stérile transférer
one population bactérienne prélevée des tubes positifs dans les tubes de
bouillon lactose bilié an vert brillant pour Ies coliformes totaux et dans des
tubes contenant le milieu de EC -medium pour les coliformes totaux.
-Agité doucement les tubes inoculés.
Incubation
-coliformes totaux: Incubation A 37 + ou -1°
pendant 48h. -coliformes fécaux: Incubation à 44° +ou -1° pendant 24 h.
Lecture des résultats
- Les tubes positifs sont caractérisés par un
développement bactérien important et un dégagement de gaz, ceci apparaît sous
forme d'un trouble du milieu et d'un déplacement de cloche à gaz d'au moins
1/10 de son volume. Cela indique la présence des coliformes totaux.
L'apparition d'un trouble microbien confirme la
présence des coliformes fécaux.
Donc le test continuant se fait pour la
distinction entre les coliformes fécaux et les coliformes totaux.
b- Méthode de numération des streptocoques
Milieu de culture : Rothe -double concentration
Rothe -simple concentration
- Test présomptif
Ensemencement
Il se fait de la même manière que les coliformes
totaux et fécaux.
-Incubation
Incuber a 37 + ou - 1° pendant 24 - 48h.
-lecture des résultats
Les tubes présentant an trouble microbien sont
présumes contenir des streptocoques fécaux et sont soumis an test confirmatif.
- Test confirmatif
Milieu de culture : litsky
Ensemencement
-Agiter avec précaution les tubes positifs du test
présentatif
-Avec une anse stérile ou une pipette pasteur
stérile transférer une population bactérienne prélevée des tubes positifs dons
les tubes contenant le milieu de litsky
-Miter doucement les tubes inoculés.
Incubation
Incuber a 37° + ou - 1°C pendant 24 - 48. Lecture
des résultats
De la même manière que ceux des eaux traitées.
Expression des résultats
Les résultats d'analyse pris en considération sont
ceux du test confirmatif
Partie 2. Analyses physicochimiques
A. Le contrôle
de la qualité analytique :
Le laboratoire est capable
de démontrer que chaque série d'analyses sont
statistiquement contrôlés vis-à -vis de la contamination, de l'exactitude et de
satisfaire la précision. Pour satisfaire à ce besoin les contrôles suivants
sont effectués :
Blanc.
de méthode
Duplicata (DP).
Ajout
dosé.
Matériel de référence (MR)
Solution étalon pour le
contrôle de l'étalonnage
Étalonnage continu (contrôle instrumental)
1.
Blanc de méthode :
Pour les échantillons liquides, le
blanc est composé d'eau de préparation (eau distillée) d'un volume équivalent
aux échantillons analysés et qui a subit toutes les étapes du processus
analytique des échantillons.
Pour les échantillons
solides, seulement les réactifs utilisés constituent le blanc de méthode.
L'analyse du blanc de méthode permet
de quantifier le niveau de contamination introduite par le laboratoire au cours
de la manipulation et de l'analyse des échantillons.
Selon les méthodes le blanc de méthode est analysé
au début, au milieu ou à la fin d'une séquence d'échantillons ou suite à un
ajout dosé.
2.
Le duplicata :
Deux aliquotes distinctes
obtenus à partir d'un même échantillon, et sont mises au même processus
analytique du pretraiement au dosage .les résultat d'analyse d'une duplicata de
laboratoire donne une indication de la précision de la méthode d'analyse en
considérant l'effet de la matrice des échantillons.
NB : si la quantité
d'échantillon est insuffisante pour effectuer deux prises sur un même
échantillon l'analyse du duplicata pourrait être effectuée sur un duplicata de
terrain si disponible (deux parties aliquotes distinctes prélevés au même
moment et au même point de prélèvement.
3. Matériel de référence (MR) :
Les MR sont utilisée pour
mesurer la performance des méthodes et réaliser les cartes contrôle, ils informent
sur l'exactitude de la méthode sans considérer l'effet de la matrice des
échantillons à analyser et permettent de prendre une décision sur l'acceptabilité
des résultats analytiques ces MR sont composés d'eau distillée qui est
fortifiée avec un ou plusieurs composés chimiques. Ces substances chimiques
utilisées sont préparées ou achetées dans un solvant approprié.
4. L'ajout dosé :
Un échantillon inconnu est
choisi au hasard dans lequel une quantité de substance choisi recherché a été
ajouté avant les étapes de préparation.
La quantité de la
substance chimique ajouté devrait se situer entre 50 et 100% de la quantité
réelle mesurée et elle doit être ajoutée de telle façon que le volume final de
l'échantillon ne soit pas augmenté de plus de 5%.
B. Paramètres analysés sur place (au moment prélèvement) :
La mesure de ces
paramètres doit être effectuée sur place au moment du prélèvement de
l'échantillon de façon à ne pas modifier l'équilibre ionique par suite d'un
transport ou d'une conservation prolongée.
1. Température :
La température joue un
rôle très important dans la solubilité du sel et surtout des gaz et conditionne
les équilibres de dissociation La mesure se fait par le thermomètre.
N.B : Il faut mesurer la température de l'eau et de l'air.
2. Oxygene
dissout par la méthode de wincklet :
L'Oxygène dissous réagit avec
l'hydroxyde de manganèse (Il). Formé par I addition de chlorure de manganèse et
dioxyde de sodium. L’hydroxyde de manganèse (III) formé permet après
acidification d'oxyder l'iodure de potassium préalablement introduit avec
libération d'une quantité équivalente d’iode. L'iode ainsi libéré est dosé avec
d'une solution titrée de thio
sulfate de sodium. Les réactions mises en jeu sont
suivantes :
Réactions mises en jeux :
MnCl2 +
2NaOH Ã Mn(OH)2 +
2NaCl
|
3Mn(OH)2 +
O Ã Mn3O4
, 3H2O
|
Mn3O4 +
2KI + 8HCl
à I2 +
3MnCl2 + 2KCl
+ 4H2O
|
I2 + 2Na2S2O3 Ã 2NaI + Na2S4O6
|
a. Mode opératoire
- Fixation
d’oxygène sur place. On prend 250 ml de l’échantillon, (prise dans un
flacon qu’il n’y a pas de bulles d’airs), + 1 ml de chlorure de manganèse, + 1 ml de
l’iodure alcalin de potassium.
- Fermer
le flacon en tournant plusieurs fois.
- Laisser
le flacon décanter jusqu’à la formation d’une précipitation au fond du
flacon (Mn(OH)4) .
- Ajouter
5 ml acide sulfurique concentré (H2SO4).
- Titrer
100 ml, par la solution Thiosulfate de sodium (Na2S2O3
) 0.2 N en présence d’empois d’amidon ajouté vers la fin du titrage.
- Virage
de coloration de coloration jaune au l’incolore
b. Expression
des résultats
La teneur en oxygène dissous exprimé en mg
d'oxygène par litre et donné par l'expression
8000 x V1 x t/ V2
V1 : nombre de ml de solution de thiosulfate de
sodium.
t : titre
en normalité de cette solution .
V2 : volume exact du flacon de dosage rempli et fermés sans bulle d'aire.
3. PH, conductivité :
Ils sont mesurés par un PH mètre et un conductivimètre portatifs.
4.
Dosage de manganèse :
S'effectue par un oxydant (ion
persulfate catalysé par l'argent) qui donne une coloration due à l'ion
permanganate facilement dosable par colorimétrie. La méthode par kit est aussi
utilisée pour déterminer la charge de l'eau en manganèse en se basant sur des
comparaisons visuelles au cours de l'essai à blanc cette méthode donne des
résultats approximatifs.
5.
Dosage de fer
Il
est effectué par la méthode kit qu'est utilisée au laboratoire de
station, qui nous permet de détecter la présence de fer dans notre échantillon
qu'est toujours une eau brute en se basant sur la réaction du fer II avec le
ferrospectral en tampon thioglycalate avec formation d'un complexe coloré en
violet la lecture de la concentration du fer se fait en plaçant la plaque des
couleurs dans la fonte de l'arrêt inférieur droite du socle jusqu'à ce que
l'échantillon additionné de réactif corresponde à la coloration obtenue au
cours de l'essai à blanc.
C. Paramètres analysés au laboratoire
Avant toute mesure, il est important de vérifier
chaque jour la sensibilité de l'appareil qui donne des renseignements sur
l'état d'un système analytique et permet de voir le changement des conditions
du système dans le temps. Cette vérification est effectuée en comparant la
réponse d'une solution étalon avec des données historiques.
1.
Température :
Une température fraîche est
généralement plus agréable au goût qu'une eau tiède. Une température élevée
favorise la croissance des micro-organismes, peut accentuer le goût, l'odeur et
la couleur et peut aussi accélérer les problèmes de corrosion.
La mesure se fait par le thermomètre.
2.
Mesure du PH :
Le PH d'une eau est une indication de sa tendance Ã
être acide ou alcalin et il est fonction de l'activité des ions H+ présents
dans cette eau.
En
mesurant la différence de Potentiel entre une électrode et le liquide dans lequel elle
plonge
- On
peut dans certaines conditions mesurer sélectivement la concentration d'un ion déterminé au sein de ce liquide.
C'est sur ce fait qu'est basée La détermination de la
concentration en ions hydrogène ou pH. :
PH=-log H+
Réactifs : Solution tampons de référence
Solution
tampons PH= 6.88
à Mesure
potentiométrique du PH :
Les résultats sont affichés directement dans
l'appareil.
a.
Principe
En mesurant la différence de
Potentiel entre une électrode et le liquide dans lequel elle plonge
- On peut dans certaines
conditions mesurer sélectivement la concentration d'un ion
déterminé au sein de ce liquide.
C'est sur ce fait qu'est
basée La détermination de la concentration en ions hydrogène
ou pH.
Rappelons que le pH. est le
logarithme négatif de la concentrations en ions H+ par exemple une concentration
de 0,0001 g
H+ par litre ou 104 = pH 4, le p.H. augmente donc quand la
concentration diminue.
b. Etalonnage
- Vérifier le zéro mécanique de l’appareil.
- Vérifier le zéro électrique de l'appareil.
- Procéder à l'étalonnage de l'appareil comme suit.
- Introduire l'électrode dans ta solution étalon.
- Placer le bouton de sélection su PH.
- Ramener l'aiguille du p.H. mètre.
Sur le pH de la
solution étalon
adoptée (a, p.11. = 7 ou à p.I1. =9). À l’aide du bouton d"étalonnage.
c.
Mesure
- Régler
le bouton de température à la température ambiante (20°C - 22°C ) au laboratoire.
- Sortir
l'électrode, la rincer à l'eau
distillée.
- Rincer
l'électrode à l'échantillon et procéder à la mesure en plongeant l'électrode jusqu'au dessus
du diaphragme (membrane).
- Mettre bouton de sélection sur pH et faire la lecture après avoir laisser le temps Ã
l’électrode de prendre la température (20° - 22° au labo).
-
Sortir l'électrode la rincer ù l'eau distillée et
la placer dans une solution de KCl.
- Noter le pH lu de
l'électrode.
3.
Turbidité :
La
turbidité est un paramètre organoleptique et une expression des propriétés
d'une eau à absorber ou/ et à diffuser de la lumière elle est liée à la
présence des matières en suspension finement divisées : argiles, planctons,
microorganismes, ...etc.
Turbidimètre, menu d'une cuve de mesure propre à remplir de l'échantillon
et bien homogénéiser et effectuer rapidement la mesure après avoir essayé la paroi et le fond de la cuve.
NB
: s'assurer l'absence de bulles
d'air avant la mesure.
Avant de mesurer la turbidité de
l'échantillon il faut faire un contrôle de la qualité de l'appareil ce contrôle
se fait comme suit :
- la première
mesure sera fait sur 4 types de Gelez de turbidité différente
- la deuxième sera
fait sur le blanc (eau distillée filtrée).
- la troisième mesure sera fait sur le matériel de
référence : c'est le MR un MR avec une concentration de 0.4 et un deuxième avec
4mg/I dernièrement la mesure sera fait sur l'échantillon et son duplicateur
(DUP).
|
blanc%
|
DUP%
|
MR%
|
|||
Ecart relatif
|
(X m – X th) x100
X th
|
(X1-X2)x100
X1+X2/2
|
(X m –X th) x 100
X th
|
|||
Turbidité(%)
|
<0.2NTU
|
55_20%
|
A55% et B5_10%
|
X m : valeur
mesurée du blanc.
[X1
- X2] : différence en valeur absolue
entre l'échantillon et son duplicata.
X th : valeur
théorique.
4.
Conductivité :
La conductivité
électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau comprise entre deux
électrodes métalliques. Il est fonction de la concentration totale en ions, de
leur mobilité, de leur valence, de leur concentration relative et de la
température. Elle permet d'avoir une idée sur la salinité de l'eau. Une
conductivité élevée traduit soit des pH anormaux, soit une salinité élevée.
Les mesures effectuées sont :
- le blanc (eau distillée).
- le MR
(solution étalon de chlorure de potassium KCL)
- l'échantillon
et son duplicata
Pour l'Eau
d'alimentation : la conductivité doit être égale à 400 micro S/cm (micro
siemens par centimètre)
o
50 à 400 : qualité excellente
o
400 à 750 : bonne qualité
o
750 à 1500: qualité médiocre mais eau utilisable
o
> 1500: minéralisation excessive
Les mesures de la conductivité se fait par le
conductimètre .
5.
Titre Hydrométrique Complet (TA & TAC) :
TA : titre
alcalimétrique correspondant à la neutralisation des ions hydrogène (OH-) et à la
transformation des ions carbonates (CO3-) en ions hydrogènnocarbonate (HCO3-).
TAC : titre alcalimétrique complet correspond à la
neutralisation des ions OH-,
HCO3-, et CO3-
BN : la titrage est effectuée à l’aide d’un acide
fort.
a. Mode
opératoire
Pour
TA :
- Prendre 100 ml de l’échantillon, + quelques goûtes phénophtaléine
- Titrer avec HCl (0.1 N).
- S’il n’y a pas de coloration, on n’ a pas de
TA , TA = 0.
- Si la
coloration est rose, TA ≠ 0 .
- Titrer
par HCl (0.1 N). jusqu’Ã la disparition de la coloration rose et le
passage à l’incolore
Pour TAC :
- Prendre 100 ml de l’échantillon, + 3 goûte
d’hélianthine, (apparition de coloration jaune).
- Titrer par HCl (0.1N) jusqu’au Virage de
coloration jaune vers coloration orangé
b. Réactions mises en jeux
TA
|
CO32- + H+ Ã HCO32-
|
TAC
|
CO32- + H+ Ã HCO32-
HCO3- + H+ Ã H2CO3
|
6.
Titre de La dureté
Calcique :
C’est la teneur d’une eau en ion Ca2+ qui représente une part considérable du TH.
a. Mode opératoire :
-
Prendre 100 ml de l’échantillon, + 5 ml de solution de soude de sodium
(NaOH) 2mole/l, petite spatule d’indicateur calcone (HSN).
-
Titrer au moyen de la solution
complexonmétrique.
-
Virage de coloration rose au bleu royal
b. Réactions mises en jeux
2NaOH
+ Mg++ Ã 2Na+ +
Mg(OH)2
2NaOH + Ca++
à 2Na+ + Ca(OH)2
7.
Titre Hydrométrique (TH) Dureté
Total :
Le TH
correspond à la teneur d’une eau en ions Ca2+ et ions Mg2+, il est exprimé en meq /l ou F°.
NB :
1F° = 10 mg de CaCO3 /l = 4 mg de Ca2+ /l
= 8.432 mg MgCO3 /l = 2.43 mg de
Mg2+ /l
a. Mode opératoire
-
Prendre 100 ml de l’échantillon, + 5
ml du solution tampon TH (M 10), + petite spatule d’indicateur de noir
Eriochrome : ( apparition coloration rose).
-
Titrage par la solution complexon EDTA (0.2 M ).
-
Virage du rose au violet
b. Réactions mises en jeux
2NaOH + Ca++ Ã 2Na+ +
Ca(OH)2
2NaOH + Mg++ Ã 2Na+ + Mg(OH)2
8.
Dosage De l’Oxydabilité Par
KMNO4 :
C’est
la quantité d’O2 nécessaire pour oxyder la matière organique contenue dans
l’échantillon à analysé.
Quantité d’oxygène : tb + 10 – T
x 8 en mg /l
T
tb : tombé burette en ml
T : volume de
solution témoin en ml
a. Mode opératoire
-
Prendre 100 ml de l’échantillon dans un fiole Erlenmeyer de 250 ml, + 2 ml
d’acide sulfurique, et quelques billes de verres homogénéiser fixer le
réfrigérant.
-
Porter les fiole Erlenmeyer à ébullition douce, + 10 ml ± 0.05 ml de la solution de permanganate de
potassium N/100 et on laisse à ébullition pendant exactement 10 min au bain-marie, + 10 ml de
la solution d’oxalate de sodium,
-
Attendre
décoloration.
-
Titrer après décoloration pendant
que la solution est encore chaude, avec la solution de permanganate de
potassium.
-
Virage : apparition d’une coloration rose persistant environ 30
secondes
b. Réaction mise en jeux
MnO4 + 8H+ + 5e-
à Mn++ + 4H2O
9. Dosage Du Chlorure Par La
Méthode Au Nitrate Mercurique :
Les chlorures sont dosés
en milieu acide par du nitrate mercurique en présence d’un
indicateur coloré de PH à base de phenylcarbazone
et de bleu bromophénol.
a. Mode opératoire :
-
Prendre 100 ml de l’échantillon, +
0.5 ml indicateur de PH + goûte Ã
goûte d’acide nitrique (H NO3) ;
N/3, jusqu’à l’apparition d’un colorant blanc, puis ajouter un excès de 3
goûtes nitrique (N/3).
-
Titrer par la solution de nitrate mercurique (Hg(NO3))2 ;
N/3
-
Virage de coloration violée foncée
b. Réaction mise en jeux :
Hg(NO3) + 2Cl- Ã HgCl2 + 2NO-3
10.
Dosage Du Nitrites Par Méthode Au
Sulfamide :
La présente norme a pour objet
la description de la méthode de .dosage des nitrites dans les eaux d'alimentation humaine, par mesure
spectrophotométrique à la sulfanilamide. Elle est applicable pour des concentrations en nitrites (NO2) supérieures à 1 ug/l. Les échantillons contenant
plus de 1000 ug/l. en NO2 doivent
être dilués avant l'analyse.
En milieu acide
(pH=1,9), la diazotation de la sulfanilamide
par les nitrites en présence du dichlorure de N (Naphtyl-1) diamine 1,2éthane
donne un complexe rose susceptible
d'un dosage colorimétrique à la longueur d'onde de 540 nm.
a. Mode opératoire :
-
si l’échantillon contient mois de 1mg/l de NO2-,
introduit 50 ml de l’échantillon dans une fiole jaugée de 50 ml.
-
si l’échantillon contient plus de 1mg/l de NO2-,
introduire une partie aliquote de l’échantillon dans une fiole jaugée de 50 ml,
et compléter au trait de jauge avec l’eau distillée.
-
Ajouter 1 ml du réactif de diazotation et homogénéiser, et 1ml de NED.
-
Attendre au moins 30 min et sans dépasser 2 heures après l’ajout du
réactif.
-
Mesurer l’absorbance au spectrophotomètre à l’onde 540 mn.
NB : si le PH de l’échantillon après l’ajout du réactif de diazotation
diffère 1.9 ± 0.1. il faut ajouter un
excès d’acide orthophosphorique avant de compléter à 50ml.
b. Réactions mises en jeux :
2 NO2
+ H2O ® HNO2 + HNO3
|
11.
Dosage Des Nitrates Par Méthode Au
Sulfamide Après Réduction :
La description de la méthode
de dosage des nitrates dans les eaux d'alimentation humaine, par mesure
spectrophotométrique à la sulfanilamide après réduction en nitrite sur du
cadmium. Elle est applicable pour des concentrations en nitrates comprises
entre 0,01 et 1,0 mg/1 en azote nitrique (N - NO3-). Les échantillons
concentrés doivent être dilués avant l'analyse
Les nitrates sont presque quantitativement réduits
en nitrites par du cadmium (Cd) recouvert d'une couche de cuivre après
traitement au sulfate de cuivre (Cu SO4). Les nitrites produits, forment avec
l'acide sulfanilique un composé diazoique, lequel couplé avec la N - (1 naphtyl diamine 1,2 éthane
donne une coloration rose caractéristique, dont l'intensité est mesurée au
spectrophotomètre à la longueur d'onde de 540 nm.
a. Mode opératoire :
- Prendre 50 ml de l’échantillon, + 1.25 ml de
la solution tampon, on agite la solution.
- Percoler l’échantillon à travers la colonne
de réduction de cadmium à un débit de 7 à 10 ml/min.
- Jeter la première 25 ml de l’éluât, on
récupère le reste dans un flacon original.
- Il n’est pas nécessaire de rincer la colonne
entre deux réductions consécutives.
- Ajouter 1 ml de réactif sulfanilique, on
laisse réagir au entre 2 et 5 min, + 1 ml de solution NED.
On effectue la lecture au spectrophotomètre Ã
longueur d’onde 540 nm
b. Réactions mises en jeux :
Cd + 2 H+ + NO3- Ã NO2-
+ H2O + Cd++
|
Cd à Cd++ + 2e-
(anode)
|
2H+ + NO3- + 2e- Ã NO2- +
H2O (cathode)
|
12.
Dosage De L'ammonium
La méthode de dosage de l'ammonium, dans les eaux d'alimentation humaine,
par mesure spectrophotométrie au bleu d'indophénol. Elle est applicable pour
des concentrations en ammonium (NH4+) supérieures
à 2 ug/1. Les échantillons contenant plus de 1500 ug/1 en NH4+ doivent être dilués avant l'analyse.
En milieu alcalin
(10,8 < pH < 11,4) l'ammoniaque réagit quantitativement avec l'hypochlorite et donne une monochioramine. La monochloramine forme avec du
phénol, en présence de nitroprussiate et un excès d'hypochlorite, du
bleu d'indophénol, susceptible d'un dosage
colorimétrique à la longueur d'onde
de 630 nm.
a. Mode opératoire :
Effectuer les lectures au spectrophotomètre à la
longueur d’onde de 630 nm.
-
Prendre 25 ml de l’échantillon, + 1 ml de solution de citrate de sodium, +
1 ml du réactif A, + 1 ml du réactif B.
-
Boucher les flacons, on les garde à l’obscurité pendant 4 heures.
-
Mesure au spectrophotomètre a longueur d’onde 630 nm
b. Réactions mises en jeux :
NH3 + HOCl
à NH2Cl +
H2O
|
NH2Cl
+ C6H5OH +
2HOCl à ClNC6H4O + 2H2O +
2HCl
|
C6H5OH +
ClNC6H4O Ã OC6H5 NC6
H4O + H+ + Cl-
|
Conclusion
L’Analyse
de l’eau est la première étape essentielle vers la connaissance des milieux
aquatiques et leur protection. C'est aussi
une démarche indispensable pour être sûr que l’eau que l’on utilise ne
présente aucun risque pour 1'usage que 1'on en fait.
Le
métier technicien de laboratoire d’analyse des eaux évolue considérablement
avec la réglementation et les nouvelles technologies. Les missions du
technicien sont très différentes en fonction du type de service ou du
laboratoire pour lequel il travaille.
Une eau potable
est une eau que l'on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir
précisément une eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment
les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances
nocives et susceptibles d'être présentes dans l'eau. Le fait qu'une eau soit
conforme aux normes, c'est-Ã -dire potable, ne signifie donc pas qu'elle soit
exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée
suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur.
Selon ces normes,
une eau potable doit être exempte de germes pathogènes (bactéries, virus) et
d'organismes parasites, car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes
sont grands. Elle ne doit contenir certaines substances chimiques qu'en
quantité limitée : il s'agit en particulier de substances qualifiées
d'indésirables ou de toxiques, comme les nitrates et les phosphates, les métaux
lourds, ou encore les hydrocarbures et les pesticides, pour lesquelles des
" concentrations maximales admissibles " ont été définies. A
l'inverse, la présence de certaines substances peut être jugée nécessaire comme
les oligo-éléments indispensables à l'organisme. Une eau potable doit aussi
être une eau agréable à boire : elle doit être claire, avoir une bonne odeur et
un bon goût. Pour avoir bon goût, il lui faut contenir un minimum de sels
minéraux dissous (de 0,1 à 0,5
gramme par litre), lesquels sont par ailleurs
indispensables à l'organisme. Enfin, elle ne doit pas corroder les
canalisations afin d'arriver "propre" Ã la sortie des robinets.
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